L’histoire de Villers-Saint-Paul n’est pas particulièrement liée à l’exploitation de la pierre. Pourtant, le patrimoine bâti de la commune est très riche en pierres extraites des carrières du village car Villers-Saint-Paul, comme la majorité des communes voisines, avait des carrières sur son territoire !
Sept carrières desquelles ont été extraites de la roche calcaire mais aussi du sable ont été répertoriées, la première figurant sur le cadastre de 1805, la cavée Saint Paul (de nos jours rue Charles Notaire).
Au XVIIIe siècle, la construction de maisons en pierre de Villers fut décidée. Le village est donc très marqué par ce matériau local.
Le coteau est l’endroit où se trouvaient les anciennes carrières.
Petite anecdote : des glacières étaient creusées dans la roche calcaire afin de servir de réserves alimentaires, principalement pour le château de Villers-Saint-Paul. Un quartier de la ville porte ce nom.
Des sept carrières recensées dans la commune, au moins quatre sont localisées le long du chemin de la Garenne, à la limite entre Villers-Saint-Paul et Monchy-Saint-Eloi.
Elles demeurent encore visibles de nos jours mais aucune n’est encore en activité. L’une d’entre elles se trouve non loin de l’Oise (l’argilière), une autre plus proche des habitations (la sablonnière) et une à proximité de la cavée des renards (carrière de sable exploitée par l’entreprise Brézillon).
Une des carrières situées sur ce chemin a commencé à être exploitée vers 1725. De nombreux propriétaires se sont succédé, les familles Landot, Camus et deux maires de la commune (messieurs Chambrellant et Derollepot). Elle fut une dernière fois revendue en 1909 à M. Godard. Une autre exploitation voisine était la carrière de sable Dufour.